Le Joker n'était pas là pour t'offrir quelque chose.

Il était là pour t'éloigner du bruit.

Tu es à présent dans une zone où rien n'est utile.

Pas même toi.

Et pourtant…

c'est souvent là que commence le retour à soi.

Il ne s'agit pas de comprendre.

Il s'agit de plonger.

Dans l'absurde.

Dans le silence.

Dans cette chose invisible que tu as toujours fui.

Le VIDE n'est pas une fin.

C'est ce qu'il reste quand tout a été dit...

Un extrait :

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Fragment 1 – Le Nom que tu n'as jamais dit

Il y a des noms qu'on garde au fond de la gorge.

Pas parce qu'on les oublie.

Mais parce qu'on ne veut pas les réveiller.

Certains noms ne sont pas faits pour être prononcés.

Ils collent à la mémoire.

Ils cognent contre le cœur quand on essaie de les faire sortir.

Tu l'as porté longtemps, ce nom.

Comme une brûlure familière.

Tu as pensé que le silence était plus sûr que la vérité.

Alors tu l'as-tu. Encore et encore.

Jusqu'à ne plus savoir si c'était pour te protéger…

ou pour t'effacer.

Mais il est toujours là.

Pas dans ta bouche.

Mais dans chaque détour, chaque évitement, chaque soupir.

Et peut-être que c'est ça, le plus lourd.

Ce que tu n'as jamais dit.

Ce qui n'a jamais eu de fin.